Je remercie Mme la rapporteure de s'être exprimée en des termes très mesurés, reconnaissant elle-même que ce sujet requérait du temps et imposait de se garder des amalgames. Cette exonération n'a effectivement rien à voir avec les aides à l'emploi qui avaient été adoptées pour compenser la non-obtention de la réduction du taux de la TVA.
Pour autant, la pression qui a été exercée par Chantal Brunel a eu – je tiens à le dire – des vertus importantes. Tout d'abord, elle a accéléré les négociations dans le secteur de l'hôtellerie, des cafés et de la restauration, notamment à propos de la revalorisation des salaires. Par ailleurs, elle nous a permis de rappeler au secteur les engagements qu'il avait pris. J'y insiste parce que nous ne devons pas l'oublier : nous n'attendons pas que des engagements de baisse des prix ; j'attends aussi, pour ma part, des engagements en termes d'emploi, c'est-à-dire en termes d'embauches et de places d'apprentis.
Je fais cependant confiance au secteur. Les premiers retours sur la question des places ouvertes en apprentissage sont positifs. Laissons donc faire, sans nous écarter de notre ligne. Une décision a été prise, mais nous sommes également très fermes sur les engagements pris en contrepartie par le secteur.