Madame la présidente, permettez-moi d'abord de remercier M. Eckert, qui a salué le travail de nos services. Il est vrai qu'on ne peut que se féliciter de l'engagement de nos équipes dans une période aussi difficile.
Quel est, en matière d'activité partielle, notre raisonnement ?
D'une part, l'année 2010 devrait être moins dure que 2009. Vous en conviendrez avec moi et les chiffres le montrent, aussi bien pour ce qui est des flux de demandeurs d'emplois que pour les risques sur l'activité économique, nous sommes plutôt en sortie de crise, ce qui ne veut pas dire que ce sera facile en termes d'emploi.
D'autre part, il ne faut pas oublier que les 60 millions d'euros que vous évoquez ne seront pas seuls à financer l'activité partielle. Nous avons conclu un partenariat avec l'UNEDIC qui, pour la première fois de son histoire, a accepté de financer une action avant que les licenciements n'interviennent. Ce financement, qui viendra en support, devrait être de l'ordre de 100 à 150 millions d'euros.