…même s'il est vrai que les politiques globales méritent, comme les politiques de zonage, d'être réexaminées. Sans doute faudra-t-il donner en 2010 un nouvel élan à la dynamique « Espoir banlieues » ; je suis d'ailleurs prêt, si le président Méhaignerie le souhaite, à en parler devant votre commission des affaires sociales.
Vous avez cependant évoqué ce qui vous paraît être l'échec du contrat d'autonomie. Comme beaucoup d'actions engagées dans ce secteur, il s'agit d'un dispositif expérimental : s'il y avait une recette miracle, cela se saurait. J'ai été pendant assez longtemps le maire d'une ville dont un quartier relevait de ces politiques, où nous avons fait un dossier ANRU et bien d'autres choses. Nous savons tous qu'il est très compliqué de régler définitivement les situations dans ces quartiers.
Pour en revenir au dispositif expérimental du contrat d'autonomie, je rappelle que 45 000 jeunes de seize à vingt-cinq ans pouvaient être concernés. Nous avons ciblé les quartiers prioritaires, dans trente-cinq départements où le taux de chômage était très élevé. Le dispositif s'est mis en place à partir de la fin de l'année 2008 et, en 2009, nous dénombrons déjà un total de 15 820 contrats signés, ce qui, en si peu de temps, n'est déjà pas si mal.