Monsieur le secrétaire d'État, depuis le début de la crise, le Gouvernement s'est mobilisé sur le front de l'emploi, avec un double objectif : premièrement, tout faire pour maintenir l'emploi et éviter les licenciements ; deuxièmement, aider à rebondir les salariés qui ont perdu leur travail. Dans ce cadre, en lien avec les partenaires sociaux, une série de mesures directement opérationnelles ont été mises en oeuvre afin de renforcer l'utilisation des outils de maintien dans l'emploi – soutien à l'activité partielle et à la formation – et de mieux accompagner les salariés licenciés économiques avec, par exemple, l'extension à quarante bassins d'emploi du contrat de transition professionnelle et l'amélioration de la convention de reclassement personnalisé.
Toutefois aider les salariés à rebondir implique aussi que nos entreprises continuent à embaucher et à créer de l'emploi. Avec mon collègue Laurent Hénart, qui s'investit beaucoup dans le domaine de l'emploi, nous pensons en particulier aux plus petites d'entre elles car elles jouent un rôle crucial dans notre économie, avec 3 millions d'embauches par an. Cependant elles sont aussi les plus fragilisées par la crise. C'est pourquoi, dans le cadre du plan de relance, une aide spécifique à l'embauche pour les entreprises de moins de dix salariés a été instaurée, sous forme d'exonération totale de cotisations patronales au niveau du SMIC.
Pourriez-vous nous indiquer, monsieur le secrétaire d'État, combien d'embauches ont été réalisées grâce à ce dispositif, quel type d'entreprises en a bénéficié et quel est le profil des salariés recrutés ?