Monsieur le ministre du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et de la ville, monsieur le secrétaire d'État chargé de l'emploi, nous sommes appelés aujourd'hui à examiner les crédits de la mission « Travail et emploi ». Je veux tout particulièrement attirer votre attention sur les moyens apportés par l'État en faveur de l'accès à l'emploi des publics les plus fragiles.
Nous le savons tous, les passerelles vers l'emploi durable par l'activité économique sont importantes. Les entreprises d'insertion sont des acteurs économiques qui contribuent depuis de nombreuses années à la réinsertion durable dans l'emploi de personnes exclues, grâce à un accompagnement professionnel durant le contrat de travail à temps plein qu'elles leur offrent.
Ce savoir-faire leur vaut une aide de l'État, qui correspond au prix de la prestation d'accompagnement à l'insertion et au surcoût d'exploitation engendré. Or « l'aide au poste » n'a pas été réévaluée depuis dix ans. Au moment où les pouvoirs publics accroissent massivement le nombre de contrats aidés du secteur non marchand, les entreprises d'insertion souhaitent qu'elle soit revalorisée pour pouvoir maintenir leurs actions en 2010.
Compte tenu du savoir-faire que les entreprises d'insertion mettent au service des chômeurs en grande difficulté et des publics exclus, quelles sont les intentions du Gouvernement en la matière ?