Je profite de l'examen des amendements de M. Folliot pour évoquer un sujet qui n'a pratiquement jamais été évoqué devant la représentation nationale : la situation de l'île Aves, à 400 kilomètres au large de la Guadeloupe. Je sais que mes amis de Martinique soutiennent qu'elle se trouve aussi à environ 400 kilomètres de la Martinique et que la Dominique affirme exactement la même chose. (Sourires.)
S'agissant de Clipperton, des droits de pêche sur 440 kilomètres carrés ont été cédés au Mexique, qui a d'ailleurs quelques velléités de souveraineté sur ces îlots. Dans le cas d'Avez, la question se pose dans les mêmes termes, et avait été traitée dans le plus grand secret par Pierre Mauroy lorsqu'il était Premier ministre, décision entérinée et confirmée par d'autres gouvernements d'autres sensibilités : nous avons cédé des droits au Venezuela, qui se trouve à 1 500 kilomètres au sud de la Guadeloupe et de la Martinique. Or, jusqu'à présent, personne ne peut, en quelque sorte, faire la lumière sur cette question.
Certes, on évoque Clipperton et d'autres îles, mais il y a des soldats vénézueliens à 400 kilomètres de la Guadeloupe. Je demanderai donc à Mme la secrétaire d'État sinon de répondre aujourd'hui, du moins de clarifier cette affaire.