Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Intervention de Marie-Luce Penchard

Réunion du 4 novembre 2009 à 15h00
Projet de loi de finances pour 2010 — Outre-mer

Marie-Luce Penchard, secrétaire d'état chargée de l'outre-mer :

J'ai entendu s'exprimer des craintes, des inquiétudes, et même une certaine morosité. Mais je crois que nous pourrons construire l'avenir des outre-mer à partir des besoins, notamment en matière de développement durable. Car nos territoires sont pour notre pays de vrais atouts dans la compétition mondiale qui va s'engager dans ce domaine. Demain, c'est l'outre-mer qui sera en mesure de donner de nouveaux modèles de développement si nous acceptons de mettre en oeuvre cette politique que le Gouvernement encourage depuis deux ans. Avec les élus que vous êtes, et avec les acteurs économiques, qui n'hésiteront pas à investir dès que la confiance sera retrouvée, je suis convaincue que nous pouvons y parvenir.

Mais vous savez mieux que moi que ce ne sont pas des lois, des crédits supplémentaires, qui suffiront à relancer l'activité économique si nous ne rétablissons pas la confiance dont les entreprises ont besoin pour investir.

Et cette confiance, elle passe aussi par la responsabilité politique, qui consiste à prendre des décisions dans l'intérêt général, ce que le Gouvernement s'emploie à faire depuis le début.

Mais la responsabilité politique, je le dis, consiste aussi à ne pas alimenter les situations qui risqueraient d'être préjudiciables à l'image du territoire et à son économie. L'engagement et le sens des responsabilités des hommes et des femmes des départements et collectivités d'outre-mer, dont beaucoup sont dans cet hémicycle, me conduisent à penser que cette approche politique, vous la partagez avec moi, j'en suis convaincue.

Mais cette responsabilité consiste aussi, pour moi, à être à l'écoute. Car j'ai toujours dit qu'il fallait prendre en compte les situations de manière objective, que l'on appartienne à la majorité ou non. En tout cas, je ne cesserai d'être à l'écoute des responsables de l'outre-mer, de tous les responsables. Car mon ambition, et celle du Gouvernement, c'est de soutenir et d'accompagner les économies d'outre-mer pour leur permettre d'assurer leur propre développement. Rien ne m'empêchera de continuer. Rien ne me détournera de la mission qui m'a été confiée par le Président de la République et par le Premier ministre.

Et c'est pourquoi, face aux inquiétudes et incompréhensions qui viennent de s'exprimer, je tiens à apporter les réponses suivantes.

J'ai été interpellée à plusieurs reprises, en particulier par le rapporteur spécial Jérôme Cahuzac, sur la dette du secrétariat d'État à l'outre-mer, notamment envers les organismes de sécurité sociale. Je rappelle qu'avant 2008, la dette était supérieure à 1 milliard d'euros, et qu'aujourd'hui elle devrait atteindre 600 millions d'euros.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion