Cette contribution de l'État permet essentiellement d'assurer aux Calédoniens un service public du niveau d'un pays développé, niveau incomparable avec celui existant dans les États insulaires indépendants du Pacifique.
N'oublions pas que la gendarmerie, la police nationale, l'armée, les douanes, la justice, l'enseignement secondaire public, l'enseignement primaire et secondaire privé, pour ne citer que ces exemples, sont autant de services publics pris en charge directement par l'État et, par conséquent, offerts gratuitement aux Calédoniens par le contribuable métropolitain.
Cette contribution de l'État permet également à la Nouvelle-Calédonie, aux trois provinces Nord, Sud et îles Loyauté ainsi qu'aux trente-trois communes, d'exercer leurs compétences qui sont de plus en plus nombreuses.
Aucune de ces collectivités ne pourrait assurer le service public qu'elles offrent à nos concitoyens, engager les investissements indispensables à notre bien-être, sans cette contribution de l'État.
Routes, assainissement, écoles, terrains de sport, équipements culturels, logements sociaux : autant de réalisations, dans le grand Nouméa, sur la Grande Terre ou dans les îles, qui sont rendues possibles grâce à l'État. Cette contribution se traduit également par la défiscalisation, qui est moins visible par nos compatriotes.
On ne dit pas suffisamment aux habitants des îles Loyauté qui, dans leur très grande majorité, ont voté indépendantiste le 10 mai dernier lors des élections provinciales et qui devront retourner aux urnes le 6 décembre prochain, que l'État est un acteur essentiel du développement des îles.
Les ATR 42 d'Air Calédonie, le Bético 2, les hôtels Drehu village, Nengone village, Paradis d'Ouvéa, la future unité de transformation de santal à Mare sont autant d'exemples de la nécessité de la défiscalisation.