Tout à fait.
J'entends bien qu'il faut faire respecter les lois. Vous luttez, et là avec des moyens importants qui ont été renforcés, contre l'immigration clandestine, et avec de la répression. Mais vous ne pourrez pas régler ce problème uniquement par la répression. Aujourd'hui, 16 000 à 17 000 clandestins sont renvoyés tous les ans, mais il en revient à peu près autant. C'est un cercle sans fin ! Il faudra bien régulariser une partie des clandestins, qui sont là depuis des années, qui ont de la famille à Mayotte, qui y travaillent et enrichissent l'île. Si les tous les clandestins quittaient Mayotte, son économie s'effondrerait ! Par conséquent, à côté de la politique de répression que vous menez, il en faut une autre pour essayer de stabiliser l'immigration.
Voilà, madame la ministre, les trois points sur lesquels je voulais insister, qui sont la condition indispensable pour réussir la décentralisation à Mayotte.