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Intervention de Bernard Kouchner

Réunion du 3 novembre 2009 à 9h30
Projet de loi de finances pour 2010 — Action extérieure de l'État

Bernard Kouchner, ministre des affaires étrangères et européennes :

Ce n'est pas une gloire : nous répondons à toutes les questions que vous nous posez.

Pour les ambassadeurs, si nous pouvons faire mieux, c'est bien, mais nous avons essayé. Comme on le fait pour les préfets, nous avons offert à vingt d'entre eux des facilités pour quitter le circuit diplomatique et s'installer dans le privé ou le public. Nous avons demandé une aide pour cinquante autres. Il s'agit en gros d'ambassadeurs qui ont entre cinquante et soixante ans et qui, ayant beaucoup fréquenté les circuits diplomatiques, souhaitent quitter cette carrière pour en choisir une autre à un âge encore relativement jeune.

Monsieur Poniatowski, l'universalité est préservée, merci de l'avoir souligné.

Vous vous êtes demandé si, pour les co-financements, la situation n'était pas trop tendue. Oui, et nous sommes à la limite de ce que nous pouvons faire. À chaque fois qu'il y a une année consacrée à un pays – Brésil, Turquie, ou Russie l'année prochaine – nous organisons des réunions au ministère des affaires étrangères et nous cherchons des financements, mais toujours auprès des mêmes entreprises et, à un moment donné, il est vrai que c'est extraordinairement tendu. J'espère donc que, l'année prochaine, nous pourrons bénéficier d'un budget plus large encore et que nous n'aurons pas à le faire.

Au Grand-Palais, monsieur Boucheron, nous avons fait ce que nous avons pu. Le centre international de conférences avenue Kléber a été vendu et il va falloir trouver un centre de conférences à Paris. Ce sera l'un des grands travaux du Président et j'espère que vous m'aiderez. J'ai relativement été entendu ; je pense que nous aurons un projet qui ne sera pas cher par rapport au prix du marché. En 2011, nous aurons à la fois la présidence du G20 et celle du G8. Se tiendront donc à Paris de très grandes conférences, les plus grandes que le monde puisse organiser, et il nous faut un centre. Heureusement ce ne sera pas au début de l'année 2011.

Quant à l'UPM, ne pensez pas que cette grande idée soit abandonnée même s'il existe entre les Israéliens et les pays du monde arabe quelques difficultés qui ont empêché la conférence d'Istanbul prévue pour le mois dernier de se tenir.

Je vous répondrai très volontiers sur les sujets politiques mais nous parlons aujourd'hui de budgets. Sinon, sur la Palestine, l'Iran ou l'Afghanistan, je suis à votre disposition pour participer à tous les débats que vous voulez, je le souhaite même.

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