Le dispositif militaire a changé deux fois en un an : une première fois il y a environ un an, après l'élection de Barack Obama, qui a mis en place une stratégie militaire en rupture avec celle de son prédécesseur et, suivistes, nous n'en parlons pas ; une autre fois il y a quelques semaines, lorsque nous avons cédé le commandement de la région de Kaboul et concentré nos forces en Kapisa, mais la représentation nationale n'a pas le droit d'en être informée.
Un formidable débat public a lieu aux États-Unis, qui oppose le vice-président Joe Biden et une partie du parti démocrate aux généraux de l'état-major et à Mme Clinton, à propos d'une éventuelle révision stratégique. Ce débat envahit tous les médias outre-Atlantique et même en Europe, y compris en France, sauf au Parlement.