J'étais de ceux qui avaient demandé par écrit à M. le secrétaire d'État, dès sa nomination, de faire en sorte que ces deux points soient, pour la première fois, acquis définitivement, puisqu'ils étaient prévus dans le projet initial du Gouvernement. Je pensais que c'était une victoire pour nous, et je le pense toujours, car c'était une promesse qui répondait à notre demande.
J'étais, moi aussi, cosignataire, avec Christian Ménard et d'autres collègues, de cet amendement visant à obtenir deux points, non au 1er juillet, mais au 1er janvier. Je ne veux pas trahir ce que j'ai entendu en auditionnant des responsables d'anciens combattants, mais je suis persuadé que, si nous pouvions en discuter maintenant avec eux, ils conviendraient que ce n'est pas un drame si ces deux points n'arrivent qu'au 1er juillet, au lieu du 1er janvier comme nous le souhaitions tous.
Mais lorsque j'entends dire que les crédits de la JAPD seraient entamés de 78 % environ – je n'ai pas le chiffre exact en tête –, cela me gêne de penser que des jeunes ne pourront pas participer à cette journée. Je précise que je ne veux, bien sûr, nullement opposer les jeunes aux anciens combattants…