Nous sommes un certain nombre ici à ne pas avoir l'antériorité que vous évoquiez, mais nous nous intéressons quand même à tout ce qui touche aux anciens combattants ! (Rires.)
Ces derniers sont d'ailleurs toujours très attentifs à ceux de nos débats qui les concernent, et nous ne pouvons que nous en féliciter.
Même si leurs préoccupations légitimes concernent souvent des sujets extrêmement lourds, comme la revalorisation des retraites du combattant ou le traitement du conjoint survivant, ils n'en oublient pas pour autant le devoir de mémoire, dont ils sont d'une certaine façon les garants.
Ce devoir de mémoire est essentiel, et permet de faire le lien entre nos anciens et les générations futures.
Dans quelques jours, ce sera le 11 novembre, et la présence de la chancelière d'Allemagne à l'Arc de triomphe avec le Président de la République traduira, au-delà du symbole, le devoir de mémoire qui doit être le nôtre.