Monsieur le député, vous m'interrogez sur la pérennisation de l'ONAC. Nous sommes tous attachés aux missions de l'ONAC. Vous avez insisté, les uns et les autres, sur le fait que le secrétaire d'État aux anciens combattants avait changé ces derniers mois. Mais je suis élu local depuis trente ans et, en tant que tel, j'ai toujours été sur le terrain, pour gérer des petites communes rurales, de grandes villes ou un département. Or, au cours de ces mandats, j'ai pu apprécier les services de l'ONAC. Pas un élu local ici présent ne doute de l'importance de cet office, compte tenu des services qu'il rend, dans nos territoires, aux femmes et aux hommes qui ont combattu, ainsi qu'aux familles de ceux qui se sont sacrifiés.
Il n'est donc absolument pas dans nos intentions de ne pas pérenniser l'ONAC, bien au contraire – et vous l'avez très bien compris. Une réforme s'impose, qui est, du reste, souhaitée sur le terrain. Cette réforme est indispensable, précisément pour renforcer l'ONAC. Je me suis d'ailleurs exprimé en ce sens devant son conseil d'administration mercredi dernier. L'ONAC restera largement majoritaire au sein de la fondation. Encore une fois, il n'est absolument pas dans l'intention du Gouvernement de ne pas le pérenniser ni d'aller à l'encontre des missions essentielles qu'il remplit sur le terrain.