Monsieur le secrétaire d'État, je me réjouis que les grandes orientations fixées par la trajectoire budgétaire triennale pour 2009-2011 aient été maintenues malgré les difficultés économiques que connaît notre pays.
Qu'il s'agisse du maintien des droits liés aux pensions militaires d'invalidité, de la réparation des conséquences sanitaires des essais nucléaires français, ou de la rente mutualiste qui augmentera de 3,3 %, les engagements pris sont respectés.
En matière de revalorisation de la retraite du combattant, le Président de la République s'était engagé à ce que l'indice soit porté à 48 points d'ici 2012.
Grâce à la mobilisation des parlementaires, la loi de finances pour 2008 a porté l'indice à 39 points, et celle pour 2009 à 41 points. Je salue le choix du Gouvernement de poursuivre cet effort pour 2010, puisque, dès le 1er juillet prochain, l'indice de retraite passera de 41 à 43 points. Cette constance dans l'action et cette détermination politique sont la marque d'une conviction forte : celle du devoir de reconnaissance envers le monde combattant.
Le respect du monde combattant, c'est aussi celui que l'on doit aux conjoints survivants. Je voudrais donc revenir sur le dispositif d'allocation différentielle que vous avez évoqué. C'est par voie d'amendement que la représentation nationale avait créé en 2007 cette mesure de justice. Pour l'année qui s'achève, près de 4 000 personnes ont vu augmenter leur niveau de ressources grâce à l'allocation différentielle. Pour beaucoup, ce revenu a constitué une véritable bouffée d'oxygène.
Vous avez annoncé que cette allocation serait augmentée de 50 euros. Elle passera donc, dès le 1er janvier 2010, de 750 à 800 euros. Nous étions nombreux dans la majorité à appeler de nos voeux cet effort de solidarité, et nous vous félicitons pour cette initiative, même si nous aurions souhaité que son montant soit plus élevé.