C'est en particulier ce que nous souhaitons faire avec la fondation pour la mémoire de la guerre d'Algérie, qui va être prochainement créée et qui permettra notamment de confronter l'expérience vécue par les combattants et les analyses des historiens.
Vous savez, mesdames et messieurs les députés, que nous sommes à un tournant. Je fais partie d'une génération qui a eu l'honneur de pouvoir entendre au moins un poilu – en ce qui me concerne, il s'agissait de mon grand-père – parler de la Première Guerre mondiale. Hélas, la vie fait que les acteurs de la guerre de 1939-1945 finiront, eux aussi, par disparaître. Nous nous trouvons donc à un moment où la mémoire et l'histoire se conjuguent, et c'est un moment qu'il ne faut pas manquer si nous voulons transmettre la mémoire à nos plus jeunes enfants, porteurs d'avenir.
Je veux revenir sur la date officielle de la journée d'hommage aux morts pour la France en Afrique du Nord, fixée au 5 décembre. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)