Comment nous, élus de la nation, pourrions-nous valider ce que vous appelez les contraintes budgétaires, qui semblent guider la mise en application de cette mesure, devant tous ceux qui se sont battus pour notre pays, pour notre liberté, il y a plusieurs dizaines d'années ? Le véritable effet d'annonce, ce serait d'annoncer la revalorisation de la retraite du combattant pour le 1er janvier 2010 !
Un autre sujet me tient particulièrement à coeur : c'est la politique de mémoire. La raison d'être de l'action « Politique de mémoire » est qu'une bonne connaissance des conflits passés aidera à sensibiliser à la mémoire de ces conflits, à développer la compréhension du monde et l'esprit de défense. Elle vise également à mieux faire mesurer le rôle des armées dans une démocratie.
Or qu'en est-il des crédits d'entretien des lieux de mémoire ? Ils passent de 10 millions en 2009 à 2 millions en 2010, soit une baisse de 80 %. On nous annonce, avec ces 2 millions d'euros : la rénovation de la politique de mémoire, la modernisation de la direction du service national, la rénovation de la journée d'appel et de préparation à la défense, le financement des relations internationales ; le tout en l'absence de crédits affectés. Nous ne pouvons qu'être inquiets quant à la mise en place réelle d'une véritable politique de mémoire.
Monsieur le secrétaire d'État, nous continuons à affirmer notre volonté de voir le 19 mars, date anniversaire du cessez-le-feu, reconnue comme date officielle, historique et symbolique, comme journée nationale de souvenir et de recueillement. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)