Je poursuis. Le sujet est trop large et trop complexe pour être traité, et surtout assimilé, en aussi peu de temps.
Aussi devons-nous veiller à instaurer une complémentarité efficace entre la JAPD d'une part, et l'éducation à la défense d'autre part, autre élément incontournable du parcours citoyen, qui a été confiée au ministère de l'éducation nationale par la loi du 28 octobre 1997 portant réforme du service national. L'enseignement de la défense est désormais dispensé dans le cadre des programmes du second degré au travers des matières telles que l'éducation civique, l'histoire, la géographie ou encore la philosophie. Cependant, la mise en oeuvre de cet enseignement se heurte dans les établissements à une formation insuffisante des personnels enseignants, alors même que celle-ci est la clé de la réussite. Certes, les trinômes académiques y contribuent, mais pas suffisamment ; et il appartient au ministère de l'éducation nationale de mettre en place une véritable politique de formation des formateurs si l'on veut bien et correctement appliquer les programmes. Dans ce contexte, je m'étonne que l'annexe budgétaire ne mentionne que « la sensibilisation des professeurs stagiaires dès leur formation initiale », et reste silencieuse sur la formation continue, pourtant essentielle si l'on veut bien raisonner en stock.