Concernant la fondation pour la mémoire de la guerre d'Algérie et des combats de Tunisie et du Maroc, permettez-moi, monsieur le secrétaire d'État, d'insister sur l'importance de ce projet.
Concernant la date butoir du 2 juillet 1962, fin de la guerre d'Algérie, un de vos prédécesseurs, Alain Marleix, avait réfléchi à la possibilité d'autoriser l'octroi de la carte du combattant pour les personnes ayant servi en Algérie au-delà du 2 juillet 1962, à partir du moment où elles ont été présentes avant cette échéance et sont restées plus de quatre mois en Algérie par la suite. Vous estimez que cette revendication est légitime et trouve sa justification dans le fait que le climat d'insécurité qui régnait en Algérie a perduré au-delà du 2 juillet 1962.
Le 07/11/2009 à 14:37, Merchez a dit :
J'étais militaire en Algérie en 1963 et je peux vous affirmer que le climat d'insécurité existait toujours en 1963.De nombreux attentats contre des militaires français avaient lieu.Me déplaçant moi-même dans un véhicule militaire avec un chauffeur, entre Cap Matifou et Alger, nous sommes tombés un jour sur un barrage algérien .Nous avons suivi les consignes qui nous étaient donnés à l'époque - je peux vous communiquer ces consignes inscrites sur un trableau de la compagnie à l'intention des chauffeurs 5j'en ai une photo):"Chauffeurs, si vous vous faites arreter par des barrages algériens,en cas extrêmes, franchissez les coûte que coûte"
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