Ou alors, monsieur le ministre, vous devriez en toute logique renoncer, non seulement à introduire tout prélèvement supplémentaire dans le projet de loi de financement, mais à augmenter le forfait journalier, à taxer les indemnités journalières des accidentés du travail et à dérembourser les médicaments, car toutes ces mesures pèseront sur le pouvoir d'achat des malades ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
Quand j'explique à nos concitoyens qu'on ne peut pas faire payer nos dépenses à nos enfants ou à nos petits-enfants, ils le comprennent très bien. Ils savent en outre qu'au bas d'une fiche de salaire, une augmentation de 0,2 % de la CRDS représenterait probablement bien peu de chose, alors qu'elle permettrait de financer le déficit pour 2009 et 2010. C'est pourquoi je maintiens mon amendement.