Je ne retire rien de ce que j'ai dit dans ce domaine.
Je comprends et je partage votre inquiétude, Mme la rapporteure. Je comprends votre souhait d'avoir des perspectives plus nettes et je partage cet objectif. Le Gouvernement a, lui aussi, envie d'avoir une meilleure visibilité. Mais en novembre 2009, il est un peu difficile d'avoir une vision claire de l'année 2010.
Cependant, je suis sensible à votre proposition de fixer un rendez-vous pour engager une réflexion. Puisque vous m'y conviez, je suis prêt à venir devant la commission des finances ou des affaires sociales, voire devant une commission élargie, pour faire le point, par exemple à la fin du premier semestre, sur l'évolution de l'économie, sur l'impact de celle-ci sur le PLFSS pour 2010 et sur les éventuelles mesures de correction à mettre en oeuvre en cours d'année – comme nous en avons pris en 2009. Si une réflexion doit être menée sur des mesures structurelles, elle peut être organisée dès la rentrée de 2010.