Monsieur le ministre, je n'en doute pas, ces collègues manifestent pour montrer qu'ils sont très heurtés par votre attitude. Le déficit de la sécurité sociale est passé de 10 milliards en 2008 à 23 milliards pour 2009, et nous en sommes aujourd'hui à une nouvelle estimation de 30 milliards. Je le répète, vous êtes le champion du déficit que, malgré votre ton professoral, vous êtes incapable de résorber ; au contraire, vous l'accentuez. Nous allons vous proposer une série d'amendements sur cet article pour trouver des recettes nouvelles, car ce que vous proposez est bien mince par rapport aux besoins. J'imagine qu'une fois encore, vous allez nous dire que ce n'est pas le moment et qu'il ne serait pas judicieux de trop taxer !