Le forfait social a été mis en place, nous nous en félicitons, pour toute une série de mesures qui visent à compléter le salaire des cadres, certes, mais aussi de l'ensemble des salariés. Depuis plusieurs années, comme l'a souligné Jacques Desallangre, nous constatons que l'on substitue presque totalement la reconnaissance du mérite individuel – nous ne sommes pas contre – à la négociation salariale. C'est selon moi tout à fait préjudiciable au fonctionnement de notre société. En outre, il ne s'agit pas d'une mesure qui entretient le pouvoir d'achat et la consommation dans notre pays.
Dès lors, il devient tout à fait logique que le forfait social existe et qu'il ait un taux permettant d'avoir des rentrées à la hauteur du déficit extrêmement conséquent de notre sécurité sociale.