Ni Mme Bachelot ni M. Darcos ni M. de Raincourt ni moi-même n'avons parlé de stigmatiser les assurés sociaux. Nous considérons seulement que, dans un pays qui redistribue plus de 578 milliards de prestations sociales, il est naturel de lutter contre la fraude. Beaucoup de droits, c'est beaucoup de contrôles. La démocratie ne connaît pas d'autre système, et j'aimerais bien que vous assumiez davantage la lutte que nous menons contre les faux arrêts-maladie ou la fraude aux prestations sociales. Ce serait moins irresponsable de votre part. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
Vous nous reprochez d'avoir pris de l'argent à la CNSA. Mais celle-ci possède aujourd'hui 1 milliard d'euros de trésorerie, après avoir encaissé un excédent de 470 millions en 2007 et de 510 millions en 2008. Dès lors que des excédents se dégagent dans la sphère sociale, on doit les employer à combler les déficits. Si vous n'êtes pas capable de comprendre ce principe de bonne gestion, vous n'avez aucune leçon à nous donner.
Mme Bachelot vous répondrait mieux que moi sur l'hôpital. Mais sachez que l'ONDAM prévoit pour lui une augmentation de 2,8 %. Comment pouvez-vous prétendre que nous supprimons ses crédits ? (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)