En effet, monsieur Brottes, le plan de relance concerne des projets existants. C'est tout à fait normal, car le premier principe du plan de relance est la réactivité, qui consiste à investir le plus rapidement possible, en période de crise, pour obtenir un effet contracyclique. Nous n'avons nullement cherché à inventer de nouveaux projets alors même que de nombreux projets existaient dans les tiroirs des administrations, dont certains avaient mis plusieurs années à aboutir, n'étaient pas financés, ou ne l'étaient pas totalement.
Dans les projets relevant de l'Agence nationale pour la rénovation urbaine, monsieur Le Bouillonnec, l'État n'a injecté que 350 millions d'euros, mais cette somme a généré 4 milliards de travaux. Elle a permis de compléter les engagements de certaines collectivités locales ou de l'ANRU qui n'avaient pas abouti faute des crédits nécessaires. L'État apporte l'argent manquant…