Merci de toutes ces propositions très concrètes, sur lesquelles nous pourrons travailler ensemble. Le Gouvernement et le ministre de l'agriculture sont pleinement engagés en faveur de la régulation européenne. C'est d'ailleurs la France qui mène la vingtaine de pays européens qui sont d'accord sur ce sujet, et qui cherche actuellement à convaincre la présidence suédoise. Pour ma part, j'ai bien compris les enjeux de la contractualisation collective et la nécessité pour les producteurs de davantage peser face aux autres acteurs de filières, mais il ne faut pas oublier que, dans un contexte de concurrence internationale, les coûts de production sont un élément clef : qu'il y ait regroupement ou non, si les coûts de production individuels sont plus élevés qu'à l'étranger, comment gagner des marchés ?