Auparavant, en séance publique, nous prenions deux heures pour discuter des propositions de l'opposition avant de se prononcer par un vote sur le passage à l'examen des articles. Dans le cadre de la réforme constitutionnelle, on nous a vendu le fait que la prise en compte des textes de l'opposition serait d'une autre nature. Et quel est le résultat ? Une proposition examinée en trois quarts d'heure, sans présentation des articles. Dès lors, il y aura, dans l'hémicycle, fixation des positions de chacun. Ce n'est pas ma conception du débat parlementaire, et ce ne serait pas non plus la mienne si j'étais dans la majorité. Nous tuons le travail parlementaire.