Sur la question des fruits et légumes, je vous rappelle que le premier résultat des lois « Chatel » et « Lagarde » sur les rapports entre consommateurs et distributeurs a été une baisse des prix qui s'est aussitôt répercutée sur le producteur final. Pour nous, syndicalistes, cette situation est inacceptable. Si on poursuit dans ce domaine, il est évident qu'il faudra donner des garanties afin que le paysan ne puisse être contraint de vendre à des prix notoirement inférieurs au coût de production.
La représentation des producteurs au plan interprofessionnel ne peut se faire par un seul syndicat : il faut que tous les syndicats représentatifs puissent avoir leur mot à dire. Le contraire serait un déni de démocratie.