La fiscalité écologique n'est conçue que sous une forme coercitive. D'autres pistes originales n'auraient-elles pu être envisagées, en faveur notamment de produits à valeur écologique qui n'entameraient pas le pouvoir d'achat de nos concitoyens ?
En outre, l'outil qu'est la taxe carbone n'est pas adapté à la diversité de nos territoires. Dans l'Aveyron, par exemple, les infrastructures routières et ferroviaires sont insuffisantes. De tels territoires seront donc soumis à une double peine, leur situation excentrée conduisant leurs habitants à polluer sans que cela résulte de leur volonté.
Pourquoi par ailleurs la taxe pénalise-t-elle certaines professions, en particulier les agriculteurs et les transporteurs ?
Enfin, n'est-il pas paradoxal, dans le contexte actuel, de fermer des gares de fret ferroviaire et des lignes voyageurs et donc de faire basculer du rail vers la route le transport du fret et des voyageurs ?