En ma qualité d'îlien, je constate tous les jours les effets du changement climatique : c'est ainsi qu'en ce mois d'octobre, la température en Martinique est de 32 degrés bien que nous soyons en période d'hivernage. Le fait que l'on y compte par ailleurs 200 000 véhicules pour 400 000 habitants, cela en l'absence d'organisation des transports, montre toute l'importance d'une prise de conscience des problèmes dans nos territoires.
À cet égard, fixer la taxe carbone à 17 euros par tonne de CO2 rejetée n'est pas suffisamment dissuasif car cela ne permet pas de peser sur les comportements. Que comptez-vous faire à cet effet ?
Par ailleurs, la situation des ménages ruraux étant par définition très délicate du fait d'une facture énergétique élevée et de l'absence de transports collectifs, quelles mesures envisagez-vous pour leur venir en aide ?
Sachant, enfin, que le Président de la République avait annoncé que la totalité du produit de la taxe viendrait en compensation des dépenses des ménages, est-ce en réalité le seul produit de la taxe prélevée sur les ménages qui reviendra à ces derniers ou est-ce le produit global, c'est-à-dire y compris la taxe prélevée sur les entreprises ?