Je me félicite que l'on taxe les pollutions plutôt que le travail et que l'on réoriente les pratiques en matière de fabrication, de transformation et de commercialisation, notamment dans le domaine industriel. Pour autant, envisagez-vous, dans le cadre de la réorientation des comportements des consommateurs et des usagers vers des pratiques plus vertueuses, d'afficher rapidement sur les produits de grande consommation le bilan carbone – ce qui ne pourra d'ailleurs que convaincre les industriels d'utiliser, par exemple, du granit breton plutôt qu'un granit chinois ?
Par ailleurs, que comptez-vous faire pour que cette approche vertueuse trouve sa concrétisation dans le cadre européen ? Qu'il s'agisse de l'industrie ou de l'agriculture, tous les débats tournent en effet autour de la question de l'harmonisation fiscale, environnementale, sanitaire et sociale.