Il s'agit du même amendement. Les raisons qui ont prévalu à l'adoption du système contre lequel nous nous insurgeons aujourd'hui, nous ne pouvons les écarter d'un revers de main. Certaines tombent même sous le simple bon sens. Mais nous souhaitons revenir sur ce dispositif, car nous sommes favorables, nous, à une mesure de pouvoir d'achat en faveur de personnes seules dont les revenus sont extrêmement modestes.
Je regrette l'impression que donnent le Gouvernement et sa majorité en faisant appel à des raisonnements logiques et de bon sens lorsqu'il est question de contribuables modestes, mais en les oubliant aussitôt quand il s'agit de contribuables infiniment plus fortunés.
De ce point de vue, madame la ministre, vous avez le droit d'être satisfaite de la politique que vous mettez en oeuvre comme de l'action internationale que vous menez. Pour ma part, je constate qu'à l'intérieur de nos frontières, en 2009, il n'y aura jamais eu autant de primes et de bonus distribués, alors même que la parole des dirigeants, y compris celle du Président, était forte et que vous-même aviez incité à des mesures dont vous nous disiez qu'elles produiraient des effets. Vous tenez toujours le même discours alors que les faits contredisent vos propos.
Puisque vous évoquez la situation internationale, je vous invite à vous renseigner sur ce qui se passe aux États-Unis. Voyez ce que propose le directeur de la Réserve fédérale pour la taxation des banques…