S'agissant de la réponse de M. le ministre, il faudrait savoir : s'il y a une volonté de mener une politique écologique, comme le Gouvernement l'affirme avec la taxe carbone, il convient de favoriser des modes de transport doux, des modes de transport qui n'émettent pas de gaz à effet de serre. Mais on ne peut pas, d'un côté, dire qu'on va taxer les Français pour qu'ils modifient leur comportement et, de l'autre, refuser des politiques qui aident à modifier les comportements, des politiques qui incitent à abandonner la voiture.
Je trouve cette proposition sur la réparation des bicyclettes intéressante et notre assemblée pourrait s'enorgueillir de l'avoir adoptée. On ne peut pas mettre sur le même plan ce secteur, qui touche à l'écologie, et d'autres secteurs, qui sont des secteurs de main-d'oeuvre, comme la coiffure ou la cordonnerie, qui ont toute leur légitimité, qui créent beaucoup d'emplois, mais qui n'ont rien à voir avec l'écologie.