Nous ne sommes pas insensibles aux arguments du président Migaud, mais force est de constater qu'il s'agit là d'une taxe de plus, comme l'ont souligné le président Copé et M. le rapporteur général. Le transport maritime de passagers est un secteur très concurrentiel, sur lequel les marges sont relativement faibles, et le risque de voir le trafic se déplacer vers des ports étrangers ne peut être exclu.
Par ailleurs, cette taxe serait d'un faible rapport. Même si j'ai l'habitude de dire qu'il n'y a pas de petit bénéfice, il ne s'agirait en l'occurrence que de 5 millions d'euros. Il ne me paraît donc pas opportun d'adopter cet amendement pourtant brillamment défendu par M. le président de la commission.