L'année dernière, on nous a fait voter une réforme constitutionnelle censée élargir les droits du Parlement. Nous voyons aujourd'hui ce que cela donne en pratique, et ceux de nos collègues de l'UMP qui croyaient disposer d'une marge d'appréciation découvrent qu'ils ont été enfermés dans une cage fermée à clef ! Gilles Carrez et Marc Laffineur ont été obligés, non seulement de renoncer à leurs propres convictions, mais aussi de confesser publiquement leur faute. On se croirait revenu aux temps de l'Inquisition ou du stalinisme ! (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)