Cessons de voir en l'euro un parangon, la protection ultime contre la crise. Oui, nous aurions dévalué, mais le problème n'est pas là. Le problème, c'est que l'euro hyper cher pénalise nos exportations, à tel point que nous avons décroché, en matière d'exportations, par rapport à l'Allemagne. Nous sommes pendus, voilà la réalité ! Il nous faut une monnaie qui colle à la situation de l'économie, et non pas rêver d'un franc fort, comme le faisait le Premier ministre Balladur, ou d'un euro fort, à la Trichet : ce sont là des chimères contraires à l'intérêt national !