C'est vrai que la taxe professionnelle pénalise lourdement notre industrie et que, dans le contexte de compétition mondiale, si l'on veut garder des emplois industriels dans notre pays, il est indispensable d'y substituer le dispositif de remplacement proposé par la commission des finances – je remercie au passage Jean-Pierre Balligand d'y avoir travaillé avec moi –, laquelle a essayé de faire un travail constructif dans l'intérêt général du pays. La suppression de l'article 2 serait donc un signe néfaste et incompréhensible. Tout le monde est d'accord pour dire que, depuis trente ans, cette taxe professionnelle, qui n'existe pas dans les autres pays d'Europe,…