Je voudrais répondre au silence de la ministre. Il montre qu'elle a parfaitement compris que si la parole est d'argent, le silence est d'or. Elle ne veut point confirmer les risques que nous venons de souligner et qui ne sont contredits par personne. Pour la taxe professionnelle, il ne fallait que des gagnants du point de vue des assujettis. Là, il y aura des perdants, et nous savons où ils se trouvent. Ils ne sont pas chez Jean Sarkozy, ils sont à Montreuil, à Gennevilliers et à Vierzon, entre autres, sans oublier les îles chères à Victorin Lurel.
Madame la ministre, votre silence est éloquent et va parler à nos concitoyens, comme il est en train de parler à M. Schosteck, qui pense en ce moment à ses électeurs contribuables qui le rendront responsable de la réforme que vous préparez, en refusant un rapport préalable avec les simulations adéquates pour que nous autres députés ayons les moyens d'appréhender la décision pertinente.