Monsieur Pupponi, je n'ai pas vu que ce budget pose un problème en matière de dotation de solidarité urbaine : nous avons simplement décidé de reconduire à l'identique les dispositions prises l'année dernière. Je m'en suis assuré pendant votre intervention ; toutefois, si un problème demeure, nous pourrons en discuter.
Je comprends bien les difficultés que rencontrent les collectivités territoriales. Toutefois, il n'est pas normal que ceux-là mêmes qui appellent l'État au secours au prétexte qu'ils vivent un drame lorsque la crise fait exploser leurs dépenses sociales et baisser leurs recettes de DMTO, soient les premiers à nous accuser de laisser filer les déficits et de mal gérer le pays lorsque l'État connaît des difficultés bien plus importantes, avec des recettes fiscales en chute de plus de 20 %, et des dépenses sociales très supérieures à celles des départements et qui deviennent exponentielles pour limiter les effets de la crise sur nos concitoyens les plus faibles. Sitôt passée la frontière du département, c'est de la mauvaise gestion ; sitôt qu'on entre à l'intérieur du département, ce sont juste des besoins supplémentaires… Ce n'est pas en parlant ainsi que l'on résoudra le problème.