Les établissements publics industriels et commerciaux peuvent s'endetter, et il n'est pas anormal que certains le fassent dès lors que leur statut le permet. Quoi qu'il en soit, je partage l'avis de M. Bouvard : il ne faudrait pas se servir de ces opérateurs dans le but de se dispenser des autorisations du Parlement pour mettre en oeuvre des garanties.
Plus généralement, j'ai noté que vous avez été nombreux à exprimer votre soutien à notre stratégie de renforcement de la croissance et de maîtrise accrue de la dépense publique. À ce titre, je remercie à nouveau Michel Bouvard, mais aussi Jérôme Chartier, Yves Deniaud, Hervé Gaymard, ou Marc Laffineur.
Un point de vue très différent a été défendu par Henri Emmanuelli, François de Rugy, Martine Billard, Pierre-Alain Muet ou Jean-Claude Sandrier ; nous avons écouté leurs opinions. Dans leurs interventions, les orateurs de l'opposition ont critiqué notre stratégie et il est bien normal qu'ils puissent le faire : il n'y a pas, et c'est heureux, de stratégie unique ou de vérité absolue, il n'y a que des actes et des actions et nous sommes jugés sur les résultats. Mais je n'ai entendu de leur part que peu de propositions constructives : les seules propositions de l'opposition consistent à augmenter les impôts ou, ce qui revient au même, à revenir sur des baisses d'impôts consenties par ce Gouvernement.
Vous n'avez pas d'autres solutions. L'augmentation de la fiscalité est votre seul levier d'action…