Avec le RSA, le danger du développement du temps de travail partiel, du temps de travail incomplet existe. Certes, il existe, soyons clairs, sans cela ; nous voyons bien l'évolution du salariat.
Il n'en demeure pas moins que le RSA risque de multiplier les emplois profondément insatisfaisants en termes de conditions de travail et de rémunération, en exemptant les employeurs de tout effort. Je pense notamment aux services à la personne. Si nous n'y prenons pas garde, nous ne parviendrons pas à professionnaliser, à assurer une formation à ces personnels précaires. Nous souhaitons que les entreprises ou les groupements d'employeurs soient incités à faire des efforts en ce sens.
Nous ne sommes pas les seuls à tenir un tel discours. Je vous rappelle l'article récent du Monde citant les propos de Mme Létard sur ce risque. Il faut corriger le dispositif.