La nouvelle délimitation constitue donc sur ces deux plans un incontestable progrès : jamais, durant les quelque 130 années où notre République aura connu le scrutin majoritaire uninominal, la recherche de l'équilibre démographique n'aura été poussée aussi loin. (Rires et exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR.) Les distorsions étaient en particulier beaucoup plus importantes avec le scrutin d'arrondissement de la IIIe République, parce que les populations des arrondissements étaient devenues très disparates avec le temps et que la notion d'écart par rapport à la moyenne départementale n'a été introduite qu'en 1986.