Même si ce débat ne concerne pas directement le sujet, je vais essayer de préciser mon propos. Je ne parlais pas de la politique sportive en général, mais spécifiquement des projets d'investissement dans le cadre du PNDS.
Pour y avoir participé en tant que ministre du sport et avoir réuni le tour de table pour assurer l'investissement, je disais simplement que, alors que pour le vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines, le projet est lancé, pour la piscine d'Aubervilliers, il manque un million d'euros pour financer complètement le fonctionnement. Ce que j'ai dit à l'instant, c'est que l'ensemble des partenaires de ce magnifique projet devaient à nouveau se mettre autour d'une table, l'État y compris, pour trouver une solution afin d'assurer ce financement.
Vous voulez m'entraîner sur un autre sujet, mais la question des moyens financiers que l'État consacre à la politique sportive relève d'un débat que nous aurons peut-être à l'occasion de la discussion du budget.
Pour en rester au sujet précis de la construction de la piscine d'Aubervilliers, je me suis contenté de dire que ce projet était indispensable pour notre pays, que nous avions trouvé les moyens de financer son investissement, et qu'il était vraiment dommage que pour quelques centaines de milliers d'euros, peut-être un million, l'ensemble des partenaires – je ne jette la pierre à personne, je parle bien de l'ensemble des partenaires – ne trouvent pas les moyens de boucler le plan de financement du fonctionnement de cet équipement.
En effet, nous avons besoin de cette piscine, ne serait-ce que pour accueillir les championnats du monde de natation, sport qui, comme nous le savons, a rapporté à la France de nombreuses médailles depuis quelques années.