Monsieur le rapporteur, vous appelez les collectivités locales à compléter les rares moyens que l'État consacre à la politique sportive. Vous étiez le premier à dire que quand l'État met un euro, les collectivités en mettent dix. C'est exactement la proportion actuelle. L'État finance de moins en moins le CNDS, comme les trois derniers exercices le montrent, avec de bien pauvres moyens pour les équipements. Et qui fait fonctionner les équipements, compense les piètres moyens affectés à la politique sportive, prend le relais des tickets sport ? Ce sont les collectivités locales. Aujourd'hui, le financement du sport en France repose pour 50 % sur les ménages et pour 40 % sur les collectivités publiques, avec un maigre 2 % pour l'État, le reste étant assumé par les collectivités territoriales. Donc, ne venez pas dire ici qu'on attend ces dernières pour financer les équipements sportifs.