Lorsque j'entends le Gouvernement dire qu'un texte de loi sera présenté dans quelques semaines sur la moralisation du crédit, je me dis qu'il tient deux discours différents. En effet, d'un côté il refuse ce qu'on lui propose tandis que, de l'autre, il constate que des propositions trop agressives en matière de crédit à la consommation conduisent à une forme d'addiction.
J'ai tendance à penser que ce qui est dit aujourd'hui sur le crédit à la consommation sera balayé d'un revers de main dans un mois et que l'on en restera à la situation qui consiste à accrocher les individus avec des publicités tapageuses et à les enfermer dans une addiction que Mme Delaunay a parfaitement décrite hier soir.
On ne peut pas adhérer à votre démarche car les comportements sont différents selon les situations et les gens qui sont en face de vous, parfois selon l'amitié des uns et des autres. Ce n'est pas acceptable.