Je comprends votre volonté de donner à l'ARJEL des moyens réels de fonctionner puisqu'elle constitue la pierre angulaire du processus de régulation, vous l'avez répété depuis le début de notre discussion.
Je regrette toutefois que l'on n'ait pas réfléchi à une instance de niveau européen, surtout pendant la présidence française de l'UE. Nous avons pu constater combien l'agence française de lutte contre le dopage avait vu ses moyens confortés par la création d'une organisation supranationale. Il s'agirait de travailler collectivement, au-delà de nos frontières, sur l'ensemble des dispositifs présents et à venir destinés à contrôler les paris et les jeux en ligne. Une coopération européenne serait bien utile pour donner corps aux missions de régulation confiées à l'agence.
Les missions évoquées lors de nos débats mériteraient de dépasser les frontières de notre territoire pour être dotées de toute la crédibilité nécessaire.