Je voudrais également saluer d'un mot la présidence de M. Dreyfus et me réjouir de parler sur un texte qui l'inaugure.
Monsieur le rapporteur, vous nous avez dit tout à l'heure qu'il y aurait de multiples sites offrant différentes cotes pour n'importe quel pari et que les « consommateurs » – j'ajoute ce terme – pourront comparer.
Cela me rappelle une publicité gouvernementale, qui recommandait aux ménagères de faire jouer la concurrence et de parcourir cinq ou six supermarchés pour voir où le camembert était deux centimes moins cher. Cela s'adressait à des femmes qui rentrent tard le soir et qui n'ont pas vraiment le temps de faire cinq ou six supermarchés… Quand on est un joueur convaincu, pour de ne pas dire plus, je crains que l'on n'aille pas sur tous les sites pour voir lequel est le plus bénéfique.
Monsieur le ministre, si cela se voyait tellement lorsqu'on triche, notre système juridique et notre administration pénitentiaire seraient encore beaucoup plus chargés qu'ils ne le sont.