On ne cesse de nous servir l'argument des paris illégaux. Or, comme je l'ai rappelé hier, il était possible d'adopter une loi visant à agir efficacement contre ceux-ci tout en autorisant la Française des jeux et le PMU à conserver le monopole de l'organisation des jeux, ce qui nous aurait permis de continuer de bénéficier des assurances que nous donnent ces grands opérateurs historiques et publics.
Vous avez évoqué l'équilibre du texte, mais ce texte ne peut en aucune façon être équilibré puisque vous levez les barrières de l'offre en ouvrant les jeux à la concurrence des opérateurs privés.
Du reste, ces amendements sont d'autant plus importants que, comme vous nous l'avez expliqué à l'instant, mon cher collègue, la dépendance suppose une rencontre. Il s'agit précisément d'éviter la rencontre avec l'incitation par le biais des bonus et de la publicité.
Si nous voulons lutter contre l'addiction, il convient d'autant plus d'empêcher toutes formes de publicité ou de bonus qu'elles peuvent toucher un public fragile ou jeune.