Mes chers collègues, nous avons, sur ces bancs, écouté avec beaucoup d'attention l'intervention de Mme Filippetti. Permettez-moi d'y revenir sur trois points.
Vous avez tout d'abord commencé, chère collègue, par témoigner d'une crainte que nous avons sentie sincère, et que vous avez argumentée, sur le problème de l'addiction et des ravages qu'elle peut provoquer, en particulier chez nos compatriotes les plus modestes.
Vous avez raison d'attirer notre attention sur ce sujet, car il est au coeur du débat. Contrairement à vous, cependant, nous ne croyons pas que la prohibition soit de nature à empêcher cette addiction.