Je reviendrai sur ce point, qui vous pose problème. Il est normal que nous y revenions car il s'agit de l'argent public et il faut y être particulièrement attentif, surtout, monsieur le ministre du budget, compte tenu de l'état actuel de nos déficits.
Comment peut-on espérer maintenir, demain, des contraintes, des dispositifs fiscaux, juridiques, de protection en matière de santé publique, quand les opérateurs nous disent déjà que c'est trop ? Nous avons reçu, tout comme vous, leurs représentants qui se sont exprimés avec une grande franchise – certains pourraient parler d'arrogance – en disant : « Ce n'est qu'un début, il faudra aller plus loin ; parce que, si l'État français ne baisse pas plus la fiscalité et ne réduit pas plus les contraintes qu'il veut nous imposer, soit nous ne déposerons pas d'agrément, soit nous nous retirerons du marché français, et nous continuerons à agir comme nous le faisons aujourd'hui. »